Quod animalia bruta ratione utantur melius Homine
Georg Olms Verlag, 1. Edition 2005, 166 Pages
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Christian Wolff, Gesammelte Werke. III. Abt., Materialien und Dokumente
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€68.00
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ISBN
978-3-487-12931-0
Description
Hieronymus Rorarius est né en 1485 à Pordenone dans le Frioul, pays de l’ancienne Vénétie, et est mort en 1556. Il fut pendant un certain temps Légat du Pape Clément VII à la cour du Roi Ferdinand de Hon-grie. Ce qui a favorisé la transmission de son nom jusqu’ à nos jours, c’est l’ouvrage qu’il a publié en 1547 et dont on connaît plusieurs éditions plus tardives: deux à Paris en 1642 et 1648, deux autres à Amsterdam en 1645 et 1666, et une dernière à Helmstaedt en 1729, toutes sous le titre: Quod animalia bruta saepe ratione utantur melius homine. Libri duo.
L’on sait que le XVIIème siècle a vu florir les traités sur l’âme des bêtes; celui de Rorarius est sans contredit l’un des plus célèbres et des plus répandus; ce qui explique que Bayle lui a consacré un article de quatorze pages dans son Dictionnaire historique et critique. Aussi n’est-il pas étonnant que Wolff s’y réfère à différentes reprises au cours de son œuvre latine.
Ainsi, dans les Horae subsecivae Marburgenses, après avoir fait remarquer que la thèse de Rorarius, fort bien résumée dans le titre de son ouvrage, avait déjà été soutenue dans les siècles passés, il la combat en soulignant que les animaux sont déterminés à agir par leur essence et leur nature dans lesquelles Dieu a inscrit les fins qu’il veut les voir poursuivre, et il précise qu’ils ne connaissent pas ces fins et ne tendent pas d’eux-mêmes vers elles, en ajoutant que c’est Dieu qui les poursuit par leur intermédiaire. La même critique est reprise, mais de façon moins précise et moins détaillée, dans la Theologia naturalis, Pars I et dans la Philosophia moralis, sive Ethica, Pars III. Dans la Psychologia rationalis, il oppose à Rorarius que les animaux ne sont pas doués de raison. Et, dans la Philosophia moralis, sive Ethica, Pars II, il note que son erreur s’explique par le fait que nous parlons communément des actions des animaux de la même façon que des nôtres, sans tenir compte de la différence radicale qui existe entre les leurs et les nôtres, à savoir qu’ils sont destitués de la raison et que par conséquent ils ne peuvent agir en conformité avec elle.
On voit donc que Rorarius est très présent dans l’œuvre de Wolff chaque fois qu’il traite de l’agir des bêtes. Et c’est pourquoi nous rééditons ce fameux ouvrage (édition de Paris de 1648) dans la III. Abteilung de ses Gesammelte Werke, consacrée aux textes qui ont trait à sa pensée et à ceux qu’il a utilisés.
L’on sait que le XVIIème siècle a vu florir les traités sur l’âme des bêtes; celui de Rorarius est sans contredit l’un des plus célèbres et des plus répandus; ce qui explique que Bayle lui a consacré un article de quatorze pages dans son Dictionnaire historique et critique. Aussi n’est-il pas étonnant que Wolff s’y réfère à différentes reprises au cours de son œuvre latine.
Ainsi, dans les Horae subsecivae Marburgenses, après avoir fait remarquer que la thèse de Rorarius, fort bien résumée dans le titre de son ouvrage, avait déjà été soutenue dans les siècles passés, il la combat en soulignant que les animaux sont déterminés à agir par leur essence et leur nature dans lesquelles Dieu a inscrit les fins qu’il veut les voir poursuivre, et il précise qu’ils ne connaissent pas ces fins et ne tendent pas d’eux-mêmes vers elles, en ajoutant que c’est Dieu qui les poursuit par leur intermédiaire. La même critique est reprise, mais de façon moins précise et moins détaillée, dans la Theologia naturalis, Pars I et dans la Philosophia moralis, sive Ethica, Pars III. Dans la Psychologia rationalis, il oppose à Rorarius que les animaux ne sont pas doués de raison. Et, dans la Philosophia moralis, sive Ethica, Pars II, il note que son erreur s’explique par le fait que nous parlons communément des actions des animaux de la même façon que des nôtres, sans tenir compte de la différence radicale qui existe entre les leurs et les nôtres, à savoir qu’ils sont destitués de la raison et que par conséquent ils ne peuvent agir en conformité avec elle.
On voit donc que Rorarius est très présent dans l’œuvre de Wolff chaque fois qu’il traite de l’agir des bêtes. Et c’est pourquoi nous rééditons ce fameux ouvrage (édition de Paris de 1648) dans la III. Abteilung de ses Gesammelte Werke, consacrée aux textes qui ont trait à sa pensée et à ceux qu’il a utilisés.
Bibliographical data
Edition | 1 |
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ISBN | 978-3-487-12931-0 |
Publication Date | Aug 1, 2005 |
Year of Publication | 2005 |
Publisher | Georg Olms Verlag |
Format | Hardcover |
Language | lateinisch |
Pages | 166 |
Copyright Year | 2005 |
Medium | Book |
Product Type | Scientific literature |
Reference | Paris 1648, Reprint: Hildesheim |
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